Les croisés de la nuit
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 Les délires d'un Gnome un peu trop bu...

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AuteurMessage
Badgnome
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Badgnome


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Les délires d'un Gnome un peu trop bu... Empty
MessageSujet: Les délires d'un Gnome un peu trop bu...   Les délires d'un Gnome un peu trop bu... Icon_minitimeLun 19 Mar - 14:22

Mon âme hurle !

L’envie insatiable d’acquérir encore d’autres âmes me submerge…
La nuit fût courte. Les âmes mortes, comme je me plais de les nommer, ont encore grossies en nombre cette nuit.
Je n’ais pourtant pas réussi à étancher ma soif.
Désormais les gents de ce village ne sont qu’enveloppes vides entièrement vouées à mes seuls désirs…
ils rejoindront mon armée de serviteurs.

Combien sont ils, je ne sais plus exactement…
ils répondent à ma volonté unies dans un mouvement de masse ordonnée, implacable,
semblable à une marrée allant s’écraser contre les prochains remparts.
Les délires d'un Gnome un peu trop bu... Mc32_s10

J’ai soif de vie…

Mon chemin jalonné de désolation, s’approche du royaume d’Azeroth…
La vie n’y a que trop perdurée… je vais y mettre mon ordre.
L’invocation de mes serviteurs, le vaisseau surgissant des tréfonds du néant,
me voici en campagne pour un ordre de Chaos et d’immortalité.

Le voyage est long.
Chaque journée passée me fait avancer de nouvelles idées sur la destruction de ce royaume.

J’ai soif de vie…

Les côtes ne sont plus très loin. Les premiers signes de vie se font happer par mon pouvoir.
Quelle douce vie… un goût différent de celui que j’avais pris pour repas quotidien.
Ce royaume va me plaire…

Le vaisseau atteint enfin le récif.
Les âmes vides sont immobiles, attendant mon ordre pour se mouvoir.
Je reste là, épiant chaque recoin, guettant le mouvement d’une vie…
Le silence à déjà pris place. La vie s’est suspendue à l’annonce de mon arrivée.
Je me tiens là, au point de basculement de se monde… la vie d’hier, la mort de demain.
J’ai choisi!
Le Chaos vient de prendre pied en ces terres, désormais je serais seul maître de son futur.

Les corps se meuvent, le vaisseau n’en finit pas de répandre l’agonie.
La masse sans vie prend place face aux collines verdoyantes de festins promis.

J’ai soif de vie…

La marée avance, je me délecte du foison de vie quelle fauche.
L’opposant devient l’allié, l’obstacle devient le promontoire, la vie devient la mort.

Me voici à la lisière d’une forêt.
En contrebat, ce village empli de crédules petites vies.
Leur goût n’en sera que plus agréable…
Les âmes mortes ne marquent presque pas de ralentissement lorsque j’absorbe ces vies.

J’ai soif de vie…

Mais voici une ville plus imposante qui se profile à l’horizon.
Massive et fortifiée, je ne suis pas surpris lorsque j’entends au loin des sons de cloches résonnées
à chaque lieue avalée par mon armée.
Le combat promet d’être divertissant…

Nous approchons du rempart, le silence règne partout où la vie avait place.
L’homme attentif au mouvement de chaque brin d’herbe.
Le ciel comme suspendu dans sa course.
La bataille s’annonce.

Je lâche ma malédiction sur leurs insignifiantes défenses.
Face à ma volonté, tous se plieront et embrasseront les abysses éternels.

Le combat fait rage.
L’homme est courageux, il défend son foyer comme convaincu de pouvoir avoir le dessus
Mais chaques nouvelles vague de mes âmes mortes viennent leur rappeler qu’ils ne sont que
poussière et que leur chaire est faible face à l’acier.
La Peur s’empare peu à peu des derniers résistants.
Ceux qui essayent de s’enfuir sont pourchassés.
Bientôt seul une poigné d’homme reste debout face à la force immobile de ma volonté.
Leur vie ne dépend que de mon respect face à la force dont ils ont fait preuve au combat.
J’ai passé temps de temps à annihiler des royaumes impies qu’il m’arrive parfois de suspendre mon glaive et de laisser une chance aux valeureux.
Une chance de me montrer encore leur valeur, la force qu’ils peuvent parfois avoir dans leur dernier retranchement.
Je décide alors de me montrer à ces valeureux.
Eux, qui n’avaient vu que la masse d’âmes mortes, la virent s’écarter et apparaître un petit gnome habillé de riches étoffes,
se tenant à un bâton de métal sombre laissant éblouir un pouvoir retenu dans un globe tout aussi sombre.
J’étais là, face à eux.

L’un fini par s’avancer et me dit :
« Je suis le Général MARCUS, gardien de ces lieux qu’on appel Hurlevent.
Vous venez de loin dans un bût inconnu et vous dévastez tout sur votre passage.
Que cherchez vous ?
Pourquoi tant de souffrances pour mon peuple ? »

Comment lui expliquer mon périple?
Je ne sais même plus depuis combien de temps je me suis mis en route…
Jadis j’avais un chemin en tête mais depuis…
Serait il possible que mon esprit se soit perdu aux détours de mon chemins ?
Je le fixais sans réponse. Il restait fier et debout comme prêt à la dernière charge.

Je fini par avoir une réponse à ses questions.
« Homme, écoute bien ce que Badgnome le Démoniste va te dire.
Je vais faire une chose que je n’avais jamais fait auparavant.
Je vais te rendre à toi et ton peuple, tout ce que j’ai pris.
Je vais rendre les âmes de tes compagnons, de vos animaux, de toutes ces vies qui peuplaient
Votre Royaume.
Je vais faire cela pour donner une chance à ton peuple de me prouver que vous mérité de vivre.
Si je perçois que vous ne la mérité pas, je reviendrais prendre tout.
Nulle vie ne subsistera après mon passage. »

Sur ces mots, d’un Gnome, l’on vit alors jaillir une lumière éblouissante.
Les âmes s’échappèrent et unes à unes reprirent place dans le corps quelles avaient quitté.
Les hommes reprirent leurs esprits.
Le temps repris son cours.
Même le ciel se peupla d’oiseaux annonciateurs de renaissance.

En souvenir de ce moment fût érigé un monument en l’honneur de ces hommes à la Veillée des Héros,
on l’appela « Pierre du Souvenir ».

Depuis je me tiens là, scrutant les agissements de ses Hommes.
Prélevant les vies de ceux arrivé en fin de chemin. Libérant leur âmes de leurs souffrances.
Ils ont du potentiel qui ne demande qu’à s’exprimer mais leur chemin est si incertain…
Parfois je me mêle a eux pour partager leurs aventures, boire en l’honneur de leurs exploits.


J’ai soif de vie… mais la leur mérite t’elle mon respect ?
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